Happy few

Antony Cordier

L'histoire

Rachel rencontre Vincent, elle est séduite et décide d’organiser un dîner avec leurs conjoints respectifs, Franck et Teri. Les deux couples ont à peine le temps de devenir amis qu’ils tombent presque aussitôt amoureux. Sans l’avoir cherché, spontanément, les nouveaux amants deviennent inséparables.

Avec

Marina Foïs, Nicolas Duvauchelle, Roschdy Zem, Elodie Bouchez

Sorti

le 15 septembre 2010

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

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Happy few… il semble que cela veuille dire "quelques privilégiés", une expression toute faite pour parler d’un petit groupe de personnes qui détiennent une part de bonheur que les autres n’ont pas.
La question est de savoir si le titre est ironique, ou pas. L’amour rend-il heureux ? Et le désir ? Et les deux à la fois mais pas avec la même personne ?
Et la jalousie, dans tout ça ?
La situation est (un peu) étrange : deux femmes échangent leurs hommes (à moins que ça ne soit le contraire) pour des rapports sexuels, et plus si affinités… Cela se fait sans qu’aucun des quatre ne s’en offusque. Pourtant, au départ, ils semblaient sereins et heureux dans leurs couples respectifs. Qu’est-ce qui les a donc séduit pour qu’ils rompent leurs équilibres conjugaux ? Le film ne répond pas vraiment aux interrogations que ne manqueront pas de se poser ceux et celles qui se croient au mieux dans leur relation avec leur moitié. Le récit peut sembler très flou, privilégiant les scènes de cul (on ne peut pas les appeler autrement, c’est rare d’en voir d’aussi explicites, sauf éventuellement dans les films X mais là ce n’est pas mon rayon…) aux dialogues qui pourraient éclairer les motivations de chacun. Mais il est aussi assez précis sur les faits, pas vraiment versé sur le côté poétique des choses ni sur la contemplation (seule la scène "farineuse" fait un peu rêver). Du coup, le film ne suscite pas énormément d’émotions et laisse sur leur faim les spectateurs qui auraient envie de comprendre comment cela peut être possible. La réponse ne peut être que "c’est du cinéma" : les situations ne paraissent pas très crédibles, particulièrement dans la façon dont les enfants sont tenus en dehors du secret, ainsi que les proches, amis, famille…
Le précédent film de Cordier, "Douches froides", abordait une autre relation multiple, avec sincérité et malgré le manque d’explications, on croyait au trio d’amoureux. Le contraire exact se produit dans cet "Happy few", au titre malin mais qui ne débouche sur rien.

 

 

 

 

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