Le Fil

Daniel Auteuil

L'histoire

Depuis qu’il a fait innocenter un meurtrier récidiviste, Maître Jean Monier ne prend plus de dossiers criminels. La rencontre avec Nicolas Milik, père de famille accusé du meurtre de sa femme, le touche et fait vaciller ses certitudes. Convaincu de l’innocence de son client, il est prêt à tout pour lui faire gagner son procès aux assises, retrouvant ainsi le sens de sa vocation.


Avec

Grégory Gadebois, Daniel Auteuil, Sidse Babett Knudsen, Gaëtan Roussel, Alice Belaïdi

Sorti

le 11 septembre 2024


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Jeu de prétoire

 

Daniel Auteuil, après les Pagnolades, s'attaque au film de prétoire. Qui dit prétoire, dit jugement, avec suspect, accusé, témoins, avocats, juge, tous réunis pour savoir si un brave type (en apparence) a tué sa femme, ou juste aidé un ami à le faire, ou rien de cela. Le récit semble chercher parfois à éclairer le spectateur, parfois à semer le doute, comme dans tout bon film de prétoire. Les soucis ne viennent pas de l'interprétation, impeccable, mais de l'équilibre des rôles d'une part : en dehors de l'accusé et de son avocat, il n'y a pas suffisamment de place pour développer les seconds rôles… et d'autre part, l'histoire semble trop simple, trop basique pour n'être que celle que l'on voit à l'écran. Il y a forcément anguille sous roche, un secret bien caché. Lorsqu'on le découvre, il y a un peu d'agacement, dû au procédé de nous faire croire à une vérité alors qu'une autre explique bien des choses. Comme si cela était un jeu. Mais on ne peut pas jouer avec tout.

 

Vos commentaires pour ce film

Un bon film de procès à la fin inattendue, où le personnage principal est l’avocat de la défense (Daniel Auteuil). C’est lui qu’on apprend à connaître plus que la victime, les témoins ou les accusés.
Rétrospectivement quand on connaît la fin tout se tient tout est cohérent.
Un bon thriller un peu glauque et bien mené.


Isabelle E-C, le 29 septembre 2024

 

Un procès où la justice est désemparée,
Daniel Auteuil (Me Jean Monier) est obsédé par l’idée d’éviter une erreur judiciaire, convaincu et convaincant il impressionne,
Grégory Gadebois (Nicolas Milik) accusé du meurtre de son épouse excelle dans le rôle de cet homme mystérieux qui navigue entre la vérité et le mensonge
Le déroulement du procès est réaliste, happé par l'histoire, la caméra cadre les regards et les silences,
L'ambiance intimiste est secouée par le Prélude en Do mineur de Sébastian Bach qui revient à plusieurs reprises, le film rappelle qu’il n'est pas facile de rendre la justice,
La vérité parait évidente jusqu’au dernier acte, mais la conclusion noire ne m’a pas surpris,

Dominique P, le 17 octobre 2024

 

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