Une famille brésilienne

Walter Salles, Daniela Thomas

L'histoire

A Sao Paulo, quatre frères d'une famille pauvre en lutte pour atteindre leurs rêves...

Avec

Sandra Corveloni, Joao Baldasserini, José Geraldo Rodrigues, Kaique Jesus Santos, Vinicius de Oliveira

Sorti

le 18 mars 2009

La fiche allociné

 

 

 

La critique d'al 1

Sans lumière

Malgré l’absence du père (ou des pères), cette famille de quatre garçons (le cinquième est en route) pourrait faire penser à celle de CRAZY, accent québécois en moins, et musicalité brésilienne en plus.
Mais ces quatre garçons dans le sombre sont des personnages monolithiques. Chacun a un problème à résoudre, et bien que la séquence finale affirme que tout le monde avance, il n’y a pas un iota d’évolution. Le footballeur a un ballon crevé à la place du cerveau, le néo-catho intégriste ne fonctionne que par illuminations, le baiseur impénitent se cherche et ne se trouve pas et le petit dernier veut un père et le voit dans tous les chauffeurs de bus qu’il croise. La mère rame derrière, totalement dépassée.
Tous ces personnages n’ont rien d’attachant, ils ne créent aucun empathie, leurs histoires cafardeuses n’étonnent jamais vraiment, on s’attend à tout ce qui arrive, les différents récits, malgré leur clarté, n’apportent rien, sinon une impression de lourdeur assez désagréable.

 

 

 

Vos commentaires

J’espérais autre chose, ces 4 fils et leur mère sont survolés chacun leur tour tout au long du film, il ne se passe pas grand-chose malgré tout ! leur recherche personnelle d’une vie meilleure qui semblait être le sujet n’est pas passionnante ; le foot et la religion comme ascenseur social « pourri de l’intérieur » ne sont pas assez exploités à mon sens. Quand au petit dernier, la quête du père aboutit à cette espèce de scène finale en bus qui ne m’a pas du tout convaincue. Il est vraiment très beau ce petit ! Dommage, qu’on ne voit pas la mère accoucher d’une fille ça aurait peut-être relancé l’histoire très plate de cette famille qui n’en est pas vraiment une. Le seul moment où l’on sent une complicité dans cette fratrie est la scène au moment de la douche et c’est trop fugitif.

Isabelle M. le 30 mars 2009

 

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