Et soudain, tout le monde me manque

Jennifer Devoldere

L'histoire

A 60 ans passés, Eli va être père pour la 3ème fois. Le problème, c est qu'Eli a toujours été plus fort en golf qu'en paternité... A 27 ans, Justine, sa fille cadette, a bien du mal à trouver sa place.

Avec

Mélanie Laurent, Michel Blanc, Florence Loiret-Caille, Géraldine Nakache, Manu Payet, Claude Perron, Guillaume Gouix

Sorti

le 20 avril 2011

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Chœur (et cœur) mou

 

Typique du film choral à la française, cette production ne laisse pas de marbre mais par son manque d’ambition et de radicalité, reste très en deçà des potentialités de sa situation initiale. Le père juif qui prend le rôle traditionnellement dévolu à la mère, qui ne fait que des filles et voue à l’une d’elles un amour éperdu et d’une maladresse incroyable, c’est du pain béni (cacher) pour une comédie qui peut aussi faire pleurer… Mais la relation entre ce très lointain cousin de Woody Allen et sa fille préférée est à la fois bien trop pesante et pas assez travaillée. En effet, le duo Michel Blanc / Mélanie Laurent éclipse le reste des personnages (en particulier celui joué par Florence Loiret-Caille, complètement sous-exploitée), et dans un film dit choral, c’est un peu gênant. Dans le même temps, on ne voit pas d’évolution marquante de leur relation "je t’aime moi non plus", "je ne te supporte plus et pourtant je ne peux pas me passer de toi"… Sur un air de fausse complexité, le scénario ne montre pas beaucoup de profondeur des sentiments entre le père et la fille.
L’ensemble du film n’est pas déplaisant, ne fait pas souvent rire mais certaines scènes ont un petit charme, insuffisant tout de même pour élever le film au-dessus de la mollesse inhérente à la majorité de ce qu’on appelle les "comédies françaises".

 

 

 

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