Espion(s)

Nicolas Saada

L'histoire
Avec son collègue, Vincent, un jeune bagagiste dans un aéroport, a l'habitude de voler dans les valises. Alors qu'il fouille un bagage diplomatique, son collègue meurt brutalement suite à une explosion. On propose à Vincent de devenir une "source" pour la DST.

Avec

Guillaume Canet, Géraldine Pailhas, Stephen Rea, Hippolyte Girardot, Archie Panjabi

Sorti

le 28 janvier 2009

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1
Chutney d’espionnage romantique

 

C’est une œuvre typique des premiers films d’anciens critiques de cinéma. On a l’impression d’un trop plein d’intentions, l’envie de faire tenir en une heure et demie une histoire d’amour impossible du type amants maudits, une intrigue d’espionnage sur fond de terrorisme en y mêlant un petit cours de géographie politique, une description décalée –forcément décalée- de la ville de Londres, le tout saupoudré de références multiples parfois drôles (Palmer pour Jack Palmer, le détective de Pétillon ?) mais le plus souvent inutiles et tenant plus de l’étalage de culture que d’autre chose. De plus, le récit s’emmêle assez souvent, avec des ellipses mal venues ou des éléments superflus sans explications, ressemblant à des erreurs de montage.
Pas très à l’aise dans les scènes d’action, ne parvenant pas à réellement créer une tension dans les scènes à suspense, le réalisateur semble plus à son affaire pour décrire ou suggérer les sentiments des deux personnages principaux.
Il est bien aidé pour cela par un Guillaume Canet pas mal du tout, plutôt convaincant en jeune homme cherchant à devancer les évènements, et par une Géraldine Pailhas toujours juste, troublante et troublée, une actrice décidément trop rare sur les écrans.

Palmer, vous avez dit Palmer ?

 

 

 

Vos commentaires

Lui, il fait la gueule, il fume, il boit, des fois il parle.
Elle, femme sensible, mère éprouvée, épouse effacée, discrète jusque dans ses fuites.
Avec une fin attendue mais passionnante, parfois complexe jamais obscure, c'est une histoire d’hommes avec leurs failles et leurs faiblesses.
J’ai envie de croire à cette histoire d'amour, dans le calme d'une vie redevenue ordinaire


Dominique P. 16 février 2009

 

Envoyez votre commentaire