En fanfare *

Emmanuel Courcol

L'histoire

Thibaut est un chef d’orchestre de renommée internationale. Lorsqu’il apprend qu’il a été adopté, il découvre l’existence d’un frère, Jimmy, employé de cantine scolaire et qui joue du trombone dans une fanfare du nord de la France. En apparence tout les sépare, sauf l’amour de la musique.


Avec

Benjamin Lavernhe, Pierre Lottin, Sarah Suco, Jacques Bonnaffé

Sorti

le 27 novembre 2024


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Du cinéma fauteuil en cuir

 

Certes, il s'agit d'un cinéma calibré, attendu, confortable, du bon feel-good-movie comme on dit… Elle est très prévisible, cette histoire d'amitié soudaine entre deux frères qui s'ignoraient et qui n'ont rien à voir l'un avec l'autre, elle fonctionne d'ailleurs comme une comédie romantique, avec la rencontre incongrue, l'apprentissage de la relation, la ou les ruptures, la ou les réconciliations, de l'humour et du drame mêlés. Certes. Mais pourquoi faire la fine bouche ? Pourquoi ne pas se laisser emporter, rire et pleurer, même si on sait que le récit manipule le spectateur ? Puisque ça fonctionne. Puisque les deux acteurs sont magnifiques ainsi que tous les seconds rôles qui jouent des personnages comme on aimerait en rencontrer dans la vraie vie. C'est de la "qualité française", absolument pas innovante, ne bousculant pas grand chose mais tellement bien fabriquée. Du cinéma fauteuil en cuir proprement ciré. Cela fait du bien et par les temps qui courent, c'est toujours bon à prendre.

 

Vos commentaires pour ce film

Un film riche en émotions, souvent drôle, avec des acteurs fantastiques et de la musique très présente qui vous emporte.
Les deux frères se découvrent progressivement malgré les écarts de classe sociale, ils font vraiment connaissance, ils vont s’apprécier et s’aimer.
Ça se termine en vague d’amour teintée de drame.
J’ai adoré.


Isabelle E-C, le 30 novembre 2024

 

Pour moi, l'émotion s'est installée. Vraiment. Avec des rires et des larmes. Avec un intérêt pour l'histoire, les histoires : la fratrie, l'orchestre et la fanfare, ce qui éloigne les gens et ce qui les rapproche.
Bien sûr, le propos général a déjà souvent été traité. Avec plus de réalisme et d'âpreté : la reproduction sociale, les riches et les pauvres, Paris/New York ou le Douaisis...
Mais là, la justesse est ailleurs ; dans des regards et des silences qui font ressentir les résurgences d'enfance, dans des plans fixes sur des musiciens, professionnels ou amateurs, qui se concentrent sur leur partition avec les mêmes yeux et la même envie..
Il y a de la délicatesse et de la finesse. Le jeu formidable de Pierre Lottin et Benjamin Lavernhe y est pour beaucoup.


Thierry D. le 1er décembre 2024

 

Les acteurs sont bons dans leurs rôles, le scénario plein de surprises.
Le choc des cultures entre les deux frères est traité avec beaucoup de finesse et d’humour.
Entre drame et comédie, les chansons ont leur importance Laissez-moi danser de Dalida et Emmenez-moi d’Aznavour marquent la fraternité naissante.
Ce long métrage ne se prend jamais au sérieux, la musique enjouée, qu’elle soit classique, jazz ou de fanfare flirte avec l’optimisme.
La fin dans l’opéra avec le Boléro de Ravel est improposable, mais ça passe bien.

Dominique P, le 19 décembre 2024

 

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