En corps *

Cédric Klapisch

L'histoire

Elise, 26 ans est une grande danseuse classique. Elle se blesse pendant un spectacle et apprend qu’elle ne pourra plus danser. Dès lors sa vie va être bouleversée, Elise va se rapprocher d’une compagnie de danse contemporaine. Cette nouvelle façon de danser va lui permettre de retrouver un nouvel élan et aussi une nouvelle façon de vivre.

Avec

Marion Barbeau , Hofesh Shechter , Denis Podalydès, François Civil, Pio Marmaï, Souheila Yacoub, Muriel Robin

Sorti

le 30 mars 2022


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Encore ! (Facile...)

 

La danseuse est certes un peu fade, et le début du récit fait craindre une histoire attendue, un peu facile, un peu trop sage, celle d'une (double) résilience qui ne peut que bien finir. Il faut dire que la danseuse n'est pas comédienne et cela se ressent. Puis arrivent les acteurs, les vrais, François Civil et Pio Marmaï, Souheila Yacoub et Muriel Robin (son rôle est attendu, mais qu'est-ce qu'elle le fait bien !), Podalydes... ce sont eux qui font décoller le film et rappellent aussi que Klapisch n'est pas le metteur en scène le plus original du monde, loin s'en faut, mais un directeur d'acteurs formidablement efficace et un fabricant de scènes de comédie absolument réjouissantes. Et puis, il y a Hofesh. Hofesh Shechter, chorégraphe et musicien, qui joue ici son propre rôle. Hofesh et sa compagnie, qui donnent une furieuse envie de tout plaquer et de se mettre à la danse. En deux ou trois scènes de répétition, l'émotion est là, terrible. Sans doute faut-il être un peu sensible à la danse contemporaine, ou pas. Perso, dès que deux ou trois corps s'arrachent du sol, puis s'y replongent, vous font sentir avec une grâce inouïe combien l'existence peut être en même temps légère comme l'air et d'une pesanteur infinie, je fonds, j'explose, je crie (intérieurement) encore, encore, encore... et dire qu'il m'a fallu dire ce titre à haute voix pour en comprendre le double sens...
Bref, cet encore en corps n'est sans doute pas le film le plus enlevé de Klapisch, ni son plus personnel, pas celui pourvu du plus grand suspense non plus, mais p... qu'est-ce qu'il fait du bien...
Il dit aussi combien la création d'un spectacle, quel qu'il soit, réserve des instants de bonheur, essentiels.

Vos commentaires pour ce film

Les danseurs en grâce se donnent à fond.
Une lente reconstruction du corps, Marion Barbeau taille de guêpe danse bien, Elle a de longues, longues belles jambes, Podalydès papa un peu lunaire, Muriel Robin touchante en professeur de sagesse, Pio Marmaï et François Civil apportent de la légèreté, Souheila Yacoub à son franc-parler
Le film alterne entre narration et intermèdes musicaux, danses classiques ou contemporaines,
Très belles images, entièrement musical, l'orchestre classique s’oppose aux sonorités électroniques, guitares rock, samba, notes orientales ou percussions pour l’éloge des corps en mouvements.
Contacts, romantisme dansant, corps en attente, chair en tension, un hymne à la persévérance, plaisir du spectateur qui regarde ce spectacle, c’est beau.
Paris est aussi un personnage.


Dominique P, le 7 avril 2022

 

 

Oui je sais c’est sorti en mars et moi je le vois en juin, mais j’adore alors je partage.
Éblouissant de virtuosité de force, de fragilité aussi, j'ai été transportée et j'ai adoré.
On sort du cinéma en ayant envie de revoir du spectacle vivant de la danse et de partager de bons repas préparés avec amour de longues discussions avec des inconnus, des histoires de vie.
Vive Klapisch et vive le cinéma


Isabelle E-C, le 5 juin 2022

 

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