Duplicity *

Tony Gilroy

L'histoire

Claire Stenwick et Ray Koval, deux agents du renseignement ont quitté leurs fonctions gouvernementales pour le monde bien plus lucratif des affaires où une véritable guerre froide sévit entre deux multinationales. Leur mission ? Obtenir le premier la formule d'un produit qui rapportera une fortune à son entreprise mère.

Avec

Julia Roberts, Clive Owen, Tom Wilkinson, Paul Giamatti

#669999

le 25 mars 2009

La fiche allociné

 

 

 

La critique d'al 1

Attention à la béatitude

 

Comédie romantique d’espionnage ou comédie d’espionnage romantique, on ne va pas ergoter, on se contentera d’admirer et d’apprécier l’irrésistible charme des deux acteurs principaux, glamour mais pas seulement, dans des rôles de parité. Le scénario les oppose, puis les fait s’affronter, pour mieux les réunir… Dire les dessous de l’affaire serait ôter une grande partie du plaisir que l’on a en voyant ces deux-là, véritables petits bonheurs de cinéma : ils apportent la part de mystère nécessaire pour que le spectateur attende avec impatience et délice le flash-back suivant, qui délivrera un autre aspect de la réalité, remettant en cause –pas complètement, juste ce qu’il faut- ce que l’on croyait établi… jusqu’à la pirouette finale, qui d’une certaine façon, est une véritable surprise dans ce genre de film, et qui donne un voile d’amertume à l’ensemble, écornant la brillance de tout le reste.
Sans être un très grand film, Duplicity se voit comme un compromis subtil entre la grande tradition des romances sur fond de conflit d’intérêts et la prise en compte de l’évolution économique et technologique du monde tel qu’il est. Sans un seul coup de feu, sans poursuites hallucinantes, sans effets spéciaux, c’est une somme de petits plaisirs visuels, intellectuels, ludiques, sensuels : il y a beaucoup d’élégance et de drôleries, et la légère béatitude qui peut accompagner le spectateur d’un bout à l’autre du récit risque de se transformer en petite mélancolie durable, par la grâce d’un épilogue humanisant les personnages, les rendant terriblement proches, attendrissant, enfin…

 

 

 

Vos commentaires

Qu’est-ce qu’elle dégage cette Julia Roberts !!! un bon moment pour moi, j’ai aimé le côté alambiqué de cette arnaque à la sauce « tel est pris qui croyait prendre ! » tout le long je me suis demandée lequel allait trahir l’autre ; sympas les échanges sur la confiance au sein d’un couple entre ces 2 ex- espions déformés par leur expérience professionnelle : ils étaient tous 2 très convaincants.

Isabelle M. le 30 mars 2009



Rien de vraiment accrocheur dans cette comédie sentimentale sur fond de complot industriel. C’est une succession de flash back (j'ai lâché assez vite). Question centrale : Clive Owen doit-il avoir confiance en Julia Roberts et inversement ?

Dominique P. le 1er avril 2009

 

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