Douze mille °

Nadège Trebal

L'histoire

Frank se fait chasser d'une casse automobile où il travaille clandestinement. Dans sa région, c'est la zone, pas de travail. Bien que très attaché à sa vie avec Maroussia, Frank doit partir trouver du travail ailleurs, loin de chez lui. Douze mille euros : c'est la somme dont ils conviennent tous les deux, la somme qu'il devra gagner avant de revenir.

Avec

Arieh Worthalter, Nadège Trebal, Liv Henneguier, Florence Thomassin, Théo Cholbi

Sorti

le 15 janvier 2020


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Ratage complet

 

Le meilleur moment, c'est au tout début, pendant le générique d'ouverture, tiens la musique est de Rodolphe Burger, chouette alors, et ouahou, chorégraphie de Jean-Claude Gallotta.
Le reste... Aïe aïe aïe...
L'ensemble n'a aucune grâce, ou alors celle d'un téléfilm de seconde zone des années 70. La photo est terne, les décors sont quelconques, même pas laids, juste insipides. Les acteurs n'ont pas de charisme, pas aidés, il faut bien le dire, par les personnages qu'ils ont à interpréter, flous, déconcertants quant à leurs intentions... Les situations sont soit d'une grande banalité, sans tensions, sans enjeux, soit dépourvues de toute crédibilité... L'onirisme et la poésie ? Complètement ratés, le ridicule l'emporte.
La tentative de description d'une certaine réalité sociale est aussi loupée, personne ne peut y croire. Et les scènes de sexe, puisque sexe il y a, sont affligeantes, autant par la volonté de ne finalement rien montrer (ah si, un bout de fesse ridée) que par les dialogues, qu'on pourrait croire issus d'un film pour adultes (mais d'auteur…).
Et Rodolphe Burger et Gallotta ? Ne se sont pas foulés. La musique est passable, mais très répétitive, et les "chorégraphies" permettent de voir que l'acteur principal est assez souple...
Au final, ce n'est même pas l'ennui qui l'emporte, mais la sidération face à un tel ratage.

Pas encore de commentaires pour ce film

 

Envoyez votre commentaire