Diamant 13 °

Gilles Béat (Gilles Béhat)

L'histoire

Dans une ville imaginaire, une histoire de flics, de drogue et de corruption.

Avec

Gérard Depardieu, Olivier Marchal, Asia Argento, Anne Coesens, Aïssa Maïga, Aurélien Recoing

Sorti

le 21 janvier 2009

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1
Gégé pas content

Gilles Béat, c’est sûr, ça dit quelque chose pour le cinéphile de plus de quarante ans. Et revenu chez soi, en quelques clics de souris, on a la solution, Gilles Béat, c’est Gilles Béhat, le réalisateur de Rue Barbare qui date de 1984, avec un Bernard Giraudeau super musclé et pas content du tout. Si on avait su…
Ici, c’est Depardieu qui globalement n’est pas très content. Comme il est nettement plus enveloppé que le Giraudeau des années 80 et qu’on ne peut plus décemment montrer ses muscles noyés sous la graisse, il utilise beaucoup son pistolet, ou son revolver, bref son machin qui tire.
Gilles Béat (ou Béhat) n’a pas fait un remake de Rue Barbare, il a juste adapté au goût du jour son univers de grosse baston romantique : d’un aspect très coloré pour les années 80, il est passé à une quasi absence de lumière, et si l’on compare le scénario très linéaire et parfaitement lisible du nanar de 84 avec celui de Diamant 13, on ne peut qu’être consterné par la mouvance actuelle des polars : moins le spectateur comprendra les tenants et les aboutissants des actions des personnages, plus le film sera à la mode.
Pour couronner le tout, l’histoire ne se passe pas dans une ville réelle : les décors, les plaques d’immatriculation, les affichages évoquent une ville portuaire non déterminée, pas assez onirique pour atteindre l’aspect poétique d’un Beineix (la lune dans le caniveau), mais avec tout de même beaucoup d’éléments matériels montrant qu’on a voulu situer l’action en dehors d’un temps et d’un espace déterminés. Du coup, c’est toute l’histoire qui perd de sa crédibilité. Rue Barbare était d’une grande pauvreté artistique, mais au fil des années a gagné quelques admirateurs, sans doute nostalgiques de l’esthétique clinquante de l’époque. Qu’en sera-t-il de ce Diamant 13 ? Son côté très sombre et vaguement mystérieux pourra peut-être séduire quelques spectateurs indulgents…

 

 

Vos commentaires

Un polar génial, tant par le mystère, le scénario, que les dialogues courts, incisifs et précis encapsulés dans une ambiance sombre, qui laisse entrevoir des décors changeants dont on ne reconnaît pas les lieux, ville ou pays, ce qui ajoute un mystère supplémentaire, qui serait intéressant de dévoiler par le prochain cinéphile, plus attentif, aux quelques panneaux de signalisation et indices qui pourraient traîner !

Pierre L. 21 janvier 2009


Un film d'une grande violence, très sombre, adapté du roman « l’étage des morts».
Tourné en Belgique, le scénario ultra léger est très difficile à suivre, les dialogues sont plats chuchotés par des personnages inexpressifs à bout de souffle.

Dominique P. 26 janvier 2009

 

Envoyez votre commentaire