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Vos commentaires
Il y a des films qui touchent à l’essentiel,
sous toutes ses formes.
Il y a des fins de projection, rares, ou pas une seule personne n’ose
ni ne ressent le besoin de se lever avant la clôture du générique.
Il y a aussi des films qui sont sujet à des interprétations
différentes et nous enrichissent ainsi par la discussion et les
débats qu’il suscite.
Il y a un acteur, Albert Dupontel, qui permet à ce film d’exprimer
tout cela à la fois.
Merci !
Philippe C. le 2 mai 2008
Et bien moi j'ai adoré.
Je dois être une bonne cliente pour marchandise putassière
(fichtre je l'ignorais !), mais j'avais aussi adoré les enfants
du marais.
Je suis restée scotchée à mon siège pendant
toute la chanson de Reggiani qui a clos la séance.
Et lorsque que j'y repense, plus de 2 jours plus tard, j'en suis encore
émue.
On peut ne pas être d'accord avec le comportement du personnage
joué par Dupontel et (à l'extrême limite) être
poussé à considérer de ce fait que le scénario
est faible ou peu crédible.
Mais on ne peut pas nier l'émotion qui se dégage de l'ensemble,
la vie qui habite cet homme et qui déborde de l’écran.
Ce n’est pas un film de cérébral ni de cinéphile,
c’est un film d’émotion qui parle à l’humain.
Isabelle E-C, le 2
mai 2008
Sans blague, on est
peut-être un peu crétins avec Philippe, mais depuis mercredi
on n'arrête pas d'en parler, d'y faire référence et
de se poser certaines questions suite à ce qu'on a vu.
Pour moi, sur une échelle émotionnelle, c'est du même
niveau que : "Les invasions barbares", "la chambre du fils",
"C.R.A.Z.Y" et "La vie des autres".
Isabelle E-C, le 3
mai 2008
Porté par un
Dupontel bouleversant, au regard puissant glacial et chaleureux à
la fois, qui jongle avec les sentiments, après la douche froide
la méchanceté, il se fait intime, attachant, nous invitant
à une subtile réflexion sur la difficulté de communiquer
et la fragilité des rapports humains.
Chanson du générique : " Le temps qui reste" par
Serge Reggiani.
Dominique P., le 13
mai 2008
Un peu d’eau
pour le moulin « Deux jours à tuer » !
J’aime beaucoup Dupontel et Marie Josée Croze, j’apprécie
le classicisme de Becker et ayant lu la critique d’Al1 et les commentaires
de Philippe et Isabelle, je me faisais un plaisir de voir ce film qui
allait sans aucun doute me plaire « chouette » me dis-je donc
en perspective. Patatras … pas du tout en fait. Bon ok, «
putasserie » ça continue à me sembler franchement
exagéré, mais quelle déception quand même !
Avant même d’entrer dans la salle de ciné on devine
le lourd secret du héros, mais ça pourrait ne pas être
grave. 1ère déception faire de ce « secret »
un enjeu de scénario n’apporte pas grand-chose et donne l’impression
au spectateur d’être un peu pris pour un con quand même.
C’est vrai que finalement lorsqu’il crache le morceau à
la fin du film on se dit plutôt « et alors ???? »
Grosse déception aussi face au jeu de Marie José Croze …
elle était fatiguée ou quoi ? J’ai vraiment essayé,
je suis plutôt bon public en général et je ne demande
qu’à me laisser convaincre, mais là ce n’est
pas possible : elle ne joue pas elle récite un texte sans y mettre
une once d’âme.
Enfin, et ça c’est tout à fait personnel mais difficile
à expliquer sans dévoiler le fameux « secret »
… on ne prend pas la décision que prend le personnage de
Dupontel si on ne l’assume pas jusqu’au bout : on ne demande
pas à quelqu'un de venir justifier votre attitude « après
».
Voilà,
Marie Ange O. le 19 mai 2008
Triple détente pour 2 jours à tuer
(réaction à la critique de Marie Ange)
Lorsqu’on n’a plus rien à perdre, on peut prendre tous
les risques et vouloir évaluer ce que l'on avait réellement.
Lorsqu'on aime et qu'on souhaite que ceux qu'on aime aient tout ce dont
ils ont besoin et qu'on ne peut plus leur fournir directement, on peut
essayer de s'expliquer (cela dépend du courage et de la personnalité
qu'on a), mais de toute façon on s'organise :
On règle les contingences matérielles (maison, SICAV, Actions,
etc...).
On peut tester les amis qui doivent rester proches, parce qu'ils ont les
qualités de coeur, de partage, de chaleur, de compréhension
et de fidélité que l'on souhaite pour ceux qu'on aime.
Et pour ce qui est de la chaleur de l'amour filial et familial, celui
qui est habituellement sans condition, on peut chercher à fournir
les conditions d'un rapprochement, surtout si on a souffert d'un manque
ou d'une perte soi-même et qu'on a encore les moyens de rapprocher
un grand-père de ses petits-enfants.
Voilà, je suis un peu loin de la critique de cinéma pure,
mais il me semblait juste d'expliquer que de mon point de vue on ne justifie
pas une attitude à la fin de ce film, on répare simplement
les liens que la vie a distendus.
Et l’intérêt du film ne tient pas dans la découverte
d’un mystère qui n’en est un pour personne, on va tous
mourir, comme le dit très justement le personnage joué par
Marie Josée Croze au début du film, reste à savoir
comment on souhaite vivre le temps qui reste.
Isabelle E-C le 8 juin 2008
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