Dernière nuit à Milan

Andrea Di Stefano

L'histoire

Franco Amore a toujours essayé d’être un honnête homme, un policier qui, en 35 ans d’une honorable carrière, n’a jamais tiré sur personne. Mais cette dernière nuit sera plus longue et plus éprouvante qu’il ne l’imagine et mettra en danger tout ce qui compte à ses yeux : son travail au service de l’Etat, son amour pour sa femme Viviana, son amitié avec son collègue Dino, jusqu’à sa propre vie.


Avec

Pierfrancesco Favino, Linda Caridi, Antonio Gerardi

Sorti

le 7 juin 2023


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Une ville, un flic

 

Ah, dommage, on a frôlé le grand film, le polar crépusculaire mettant en scène un personnage de flic intègre et non violent, pris soudain dans un engrenage fatal. Il y a quelque chose de très spectaculaire dans la description d'une ville (Milan) peut montrée au cinéma, les images sont majestueuses (oh, le traveling aérien qui ouvre le film !), installent une ambiance nocturne impressionnante, où tout pourrait être un rêve. Et dans le même temps, les éléments de l'intrigue sont exposés comme dans un polar classique, mêlant les archétypes italiens (les mafieux), l'héroïne hitchcockienne (innocente et pleine de sang froid), les flics calqués sur leurs homologues américains (ripoux, ou pas). Tout est donc réuni pour une œuvre ample, ancrée dans le réel et se réservant des échappées contemplatives. Et puis il y a deux passages qui viennent affadir l'ensemble, tous les deux se passant dans un tunnel autoroutier, trop longs, répétitifs, manquant de rythme, accumulant des invraisemblances (l'enfant dans la voiture, une femme échappant à une poursuite, des échanges téléphoniques…). On reste tout de même sur une belle impression, essentiellement esthétique.

 

Vos commentaires pour ce film

Une nuit sans émotion,
Musique électronique, survol de Milan de nuit, la scène d'ouverture est envoûtante,
Les 2 heures passent bien dans Milan, mais ses tours, ses paysages industriels, ses rues modernes et sa cathédrale donnent lieu à quelques scènes peu crédibles,
La bande son est constante, les méchants mafieux chinois sont faibles, tous les personnages sont là mais Pierfrancesco Favino incarne Franco Amore avec justesse,
La dernière scène apporte une touche finale sans apporter de franche conclusion,


Dominique P, le 27 juin 2023

 

Envoyez votre commentaire