Crime d’amour

Alain Corneau

L'histoire

Dans le décor aseptisé des bureaux d’une puissante multinationale, deux femmes s’affrontent… La jeune Isabelle travaille sous les ordres de Christine, une femme de pouvoir qu’elle admire sans réserve.
Convaincue de son ascendant sur sa protégée, Christine entraîne Isabelle dans un jeu trouble et pervers de séduction et de domination.

Avec

Kristin Scott Thomas, Ludivine Sagnier, Patrick Mille, Guillaume Marquet

Sorti

le 18 août 2010

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

A claquer !

 

Ce qui est sûr, c’est qu’on ne se laissera pas gagner par l’empathie pour aucun des personnages. Ils sont tous épouvantables (pas physiquement, il y a tout de même Ludivine Sagnier et Kristin Scott Thomas…) et on n’a parfois qu’une envie, leur donner des claques et pas seulement morales…
Dès le début, on comprend que les deux femmes sont tellement brillantes et en compétition l’une avec l’autre que le crime annoncé par le titre n’est pas bien compliqué à deviner. La description de l’univers professionnel dans lequel elles évoluent ne semble pas très crédible, ou tout au moins très simpliste, leur rivalité grandissante et les coups fourrés qu’elles ont la joie de se faire sont plutôt lourdement amenés, le tout dans une atmosphère glaciale et presque théorique, sans réalité.
Une fois le meurtre commis, il est expliqué comment la coupable parvient à se disculper. Toute la démonstration est assez lourde, avec pléthore de flash-back, tellement sans mystère que ça en devient drôle, comme une version filmée d’un manuel "le crime parfait pour les nuls". On attend alors gentiment le grain de sable, inévitable dans ce genre de récit…
Ludivine Sagnier n’est pas au mieux, frisant parfois la caricature, minaudant de façon ridicule ou montrant ses déceptions telle une enfant, puis feignant la dépression sans finesse…

 

 

 

Vos commentaires pour ce film

Captivant, ce monde du travail impitoyable. Les interprètes contribuent amplement à cette réussite, les deux femmes sont belles.
Ambitieuses, la belle et cruelle Kristin Scott Thomas y joue avec maestria le rôle d’une dirigeante manipulatrice dans une multinationale.
Chignon et lunettes, redoutable Sainte-nitouche douée en business, Ludivine Sagnier se venge et punit sa manipulatrice patronne aux yeux pervers.
Sans oublier Patrick Mille qui ne s'embarrasse guère de considérations morales et Guillaume Marquet qui cherche àgravir les échelons de la société et trouve le petit grain de sable qui fait que le meurtre parfait n'existe pas. Très bien fait.

Dominique P. le 27 août 2010

 

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