Le code a changé

Danièle Thompson

L'histoire

Un 21 juin, un dîner entre amis chez un couple, où plusieurs personnages sont invités : la plupart se connaissent déjà, mais pas tous.

Avec

Karin Viard, Dany Boon, Marina Foïs, Patrick Bruel, Emmanuelle Seigner, Christopher Thompson, Marina Hands, Patrick Chesnais, Blanca Li, Laurent Stocker, Pierre Arditi

Sorti

le 18 février 2009

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1
Intéressant, et puis non.

 

Le film choral à la française devient un genre à part, sorte de fourre-tout sociologique et sentimental, avec parfois de très belles intentions mais souvent un manque d’ambitions dans la réalisation. Ce code ayant changé est dans la droite ligne du genre : une situation plutôt intéressante, avec un dîner central réunissant tous les personnages ou presque, et qui représente une sorte de tournant dans le destin particulier de chacun. Le soin apporté à la présentation des protagonistes fait plaisir à voir, sans recherche systématique de la réplique qui fait mouche, mais avec parfois beaucoup de finesse, on évite les clichés pour la plupart d’entre eux. La grande majorité des séquences intimistes, mettant en lumière deux ou trois personnages à chaque fois, sont plutôt réussies. Mais la grande scène du dîner est étrangement ratée : cafouillages, erreurs techniques (raccords, perches, post-synchro), errance de la caméra : on ne comprend pas tous les dialogues, et lorsqu’on les entend, ils sont démonstratifs, joués assez faux, bruyants et vides en même temps. On songe alors avec nostalgie aux scènes millimétrées et qui paraissaient improvisées au cours du repas dominical de "la graine et le mulet"…
Du coup, l’ensemble paraît très déséquilibré, comme s’il n’avait pas été réalisé par la même personne : une observatrice mesurée et plutôt juste pour une partie du film, une expéditrice à gros sabots pour le reste.
Si l’ont veut évoquer l’interprétation, il y a aussi un déséquilibre, les femmes plus crédibles que les hommes, plus émouvantes, plus tranchantes, plus ambiguës aussi. Il faut dire que du côté des hommes, il y a deux calamités, Patrick Bruel et son regard douloureux à mourir… de rire tant il paraît fabriqué, et Christopher Thompson dont la mère (la réalisatrice) devrait comprendre pourquoi il ne tourne qu’avec elle (ou presque).

 

 

 

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