Cliente

Josiane Balasko

L'histoire

Judith, la cinquantaine séduisante, dirige une émission de téléachat. Divorcée, elle vit seule, avec pour confidente sa soeur Irène, qui est la seule a connaître son secret : Judith s'offre régulièrement les services sexuels de jeunes gens...

Avec

Nathalie Baye, Eric Caravaca, Isabelle Carré, Josiane Balasko

Sorti

le 1er octobre 2008

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Déception possible


Bien sûr, il y a une amertume, comme un parfum lointain, quelque chose qui ressemblerait vaguement à un scénario de Bertrand Blier, lorsque celui-ci faisait des films qui ressemblaient à des films. Mais c’est tellement diffus, avec un rattrapage constant du côté de la morale, du sociologiquement correct, voire même de la dégoulinade sentimentale, que toutes les intentions cyniques ou simplement un peu pimentées sont affadies avant d’avoir pu être développées.
C’est le règne de l’inabouti, de la provocation mal assumée, et la moindre velléité d’élever le débat par un détour légèrement surprenant du récit, est vite noyée sous la nécessité (commerciale ?) de faire un bon mot, et par une pirouette, d’éviter aux personnages de s’enfoncer dans l’irrémédiable.
La réalisation est plutôt effroyable de laideur, lumière terne, photo blafarde, cadrage ultra-conventionnel, récit chronologique sans rythme ni ruptures, direction d’acteurs mollassonne, avec en particulier dans le rôle du gigolo, un Eric Caravaca assez peu crédible.
Tout cela est d’autant plus décevant qu’on peut imaginer ce que le film aurait pu être avec un minimum d’ambition, autant du point de vue du scénario que de la mise en scène.

   

Vos commentaires

Ça démarre fort, détresse affective d'un côté, sociale de l'autre, tout ce petit monde fait semblant d'aller bien avant de dévoiler ses faiblesses. Quelques invraisemblances font que l’on passe à côté de quelque chose qui fait un bon film, mais c’est réussi.

Dominique P., le 7 octobre 2008

 


Ce n'est pas un grand film, mais tellement réaliste dans beaucoup de
réflexions.
A voir tout de même.

Corinne R. le 12 octobre 2008

 

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