La Cabane dans les bois

Drew Goddard

L'histoire

Cinq amis partent passer le week-end dans une cabane perdue au fond des bois. Ils n’ont aucune idée du cauchemar qui les y attend, ni de ce que cache vraiment la cabane dans les bois…

Avec

Kristen Connolly, Chris Hemsworth, Anna Hutchison, Fran Kranz, Jesse Williams, Richard Jenkins, Bradley Whitford

Sorti

le 2 mai 2012

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Schématique de l'absurde

 

Soit un concept ultra connu, rebattu, déjà parodié, détourné... Cinq abrutis... pardon, cinq jeunes, américains (ou autres, on s'en moque, mais américains, c'est mieux), veulent passer un week-end dans un endroit isolé, sans se douter que le lieu est infesté de fantômes, ou de zombies, ou de tueurs psychopathes, ou autres personnages censés faire peur. A la fin, ils meurent (les jeunes) sauf un ou deux qui auront traversé des épreuves atroces, tout ça pour que dans le public, d'autres jeunes dans le même genre de ceux qui se font découper en petits morceaux à l'écran puissent se rassurer entre eux (et de préférence entre sexes opposés) après avoir fait semblant de ne pas sursauter quand la musique devient inquiétante et lorsque soudain, on entend un grand bruit, mais non, ce n'est que la fille sexy du groupe de jeunes qui vient de faire tomber son sèche-cheveux, ou autre objet super utile pour passer un week-end avec des potes. Après, la même fille un peu dénudée (un peu seulement, c'est un film américain) se fait hacher menu avec le sèche-cheveux et dans la salle, tout le monde est horrifié, les filles poussent des cris d'effroi et les garçons ricanent bêtement... (non, il n'y a pas de sèche-cheveux dans le film, c'est juste un exemple)
Bref, tout cela est très codifié, très balisé, à peu près autant que la comédie romantique. Cette cabane dans les bois respecte le schéma jusqu'à l'overdose, mais celui-ci est complètement dynamité par la description d'une sorte d'entreprise qui organise le supplice des cinq jeunes donnés en pâture aux personnages maléfiques, avec grand renfort de technologie high tech. Dès lors, le seul intérêt du film est de savoir le pourquoi de cette entreprise, qui la dirige est à qui est destiné cette sorte de sacrifice. Télé-réalité ? Satisfaction d'un groupuscule ? Vengeance des vieux vis à vis des jeunes ? La solution ne frise même pas le grand n'importe quoi, elle est en plein dedans, le déluge de violence destructrice (en terme de décors et de personnages) perpétrée par une armée de créatures échappées de l'imaginaire de tous les producteurs de films d'horreur déclenche quelques sourires gênés. Les scénaristes avaient probablement fumé quelques substances illicites lorsqu'ils ont commis ce récit absurde et personne n'a osé leur dire qu'ils venaient d'écrire l'histoire la plus débile de l'année.

 

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