Burning Lee Chang-Dong |
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L'histoire Lors
d’une livraison, Jongsu, un jeune coursier, retrouve par hasard
son ancienne voisine, Haemi, qui le séduit immédiatement.
De retour d’un voyage à l’étranger, celle-ci
revient cependant avec Ben, un garçon fortuné et mystérieux.
Alors que s’instaure entre eux un troublant triangle amoureux, Ben
révèle à Jongsu son étrange secret. Peu de
temps après, Haemi disparaît… |
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Avec Yoo
Ah-In, Steven Yeun, Jeon Jong-seo |
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Sorti le 29 août 2018 |
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La
critique d'al 1 |
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Vos commentaires pour ce film Il est toujours délicat
d’isoler un film de la filmographie d’un réalisateur,
car toute narration, filmique ou non, est la suite d’un parcours,
la progression d’une réflexion, l’aboutissement d’une
recherche. Dans la filmographie de Lee Chang-Dong, « Burning »,
avec sa narration arythmique propre au cinéma japonais, la délicatesse
de sa photographie, les jeux de lumière opaline ou le jeu élégant
des acteurs apparaît comme l’œuvre manquante, le chaînon
rendant à la ligne sa linéarité, à l’histoire
son sens caché. Parler de « Burning » sans le relier
aux autres travaux de Lee Chang-Dong serait donc comme évoquer
le dernier Michel Reymond - qui sortira le 12 décembre sous le
titre provisoire de « Un été sans fondement »
- sans faire référence a minima à ses œuvres
de jeunesse telles « L’automne de ma raison » ou «
Les folles acceptations de l’invisible imprévisible ».
L’absence de prix attribué à « Burning »
lors du dernier Festival de Cannes n’est ni juste ni injuste car
ce serait réduire ce film à une simple question de palmarès,
alors que ce non-prix est justement un hommage au réalisateur,
comme peut l’être la non-attribution d’un ministère
à la personnalité qui en a toutes les qualités. En
cela, « Burning » est à l’image de notre société.
Il s’inscrit si parfaitement dans notre monde que l’on en
vient à se demander si « Burning » n’est pas
Le Film à la genèse de notre Histoire et de nos vies, et
non notre Histoire et nos vies les inspirateurs d’Haruki Murakami
- auteur de la nouvelle dont le film de Lee Chang-Dong est l’adaptation
pelliculée. |