Blanche-neige et le chasseur Rupert Sanders |
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L'histoire Dans
une réécriture du conte des frères Grimm, le chasseur
supposé tuer Blanche-Neige dans les bois devient son protecteur
et son mentor afin de monter une armée pour reconquérir
le royaume, et libérer le peuple du joug de l'impitoyable Reine
Ravenna. |
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Avec Kristen
Stewart, Chris Hemsworth, Charlize Theron, Sam Claflin |
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Sorti le 13 juin 2012 |
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La
critique d'al 1 |
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Vos commentaires pour ce film Après le Blanche-Neige
de Tarsem Singh, sorti courant avril et finissant son exploitation sur
des critiques mitigées, un nouvel opus voit le jour, davantage
destiné à un public adulte et prenant une voie moins kitsch,
Blanche-Neige et le Chasseur. Misant tous son succès sur son trio
d’acteur principaux, à savoir Kristen Stewart, alias Bella
dans la saga Twilight, la sublime Charlize Theron, actuellement à
l’affiche de Prometheus et Chris Hemsworth, dernièrement
décisif parmi les Avengers, le film peut également se vanter
d’être aux normes des derniers effets visuels, présentant
une image pas trop surexploitée mais aux couleurs mi-ternes mi-vives,
selon le déroulement de l’histoire. Ajoutons aux points forts
la prestation de Charlize Theron, qui parvient à dégager
un jeu d’acteur bien supérieur aux autres, même si
la gente dame surjoue un peu sur la fin. Malheureusement, et c’est
le cas de le dire, un trio d’acteur en vue dissimulé dans
des décors travaillés ne font pas un bon film. En effet,
la première bourde, visible dès le départ, reste
le choix de Kristen Stewart pour incarner un personnage aussi puissant
dans la culture cinématographique, ne disposant que d’un
carquois de 2-3 mimiques pour exprimer toutes les situations envisageables.
Cette dernière, inexplicablement moins jolie que la vilaine sorcière,
parvient à dompter un troll invincible en lui criant dessus, à
prendre d’assaut un château avec une armée de cent
hommes et à attendrir le beau chasseur qui vient de perdre sa femme.
L’une des causes de sa force pourrait aussi se trouver dans l’immense
faiblesse scénaristique du film, qui reprend par moment les scènes
clés d’un certain Robin des Bois, de Ridley Scott. Fortement
prévisible tout du long, cette production se classe aisément
dans les métrages sitôt vus sitôt oubliés, en
dépit d’un générique de fin, plutôt réussi.
En dehors de quelques scènes qui font leur effet, Monsieur Sanders
n’a visiblement rien appris de son école de cinéma,
parsemant son récit de clichés en tous genres, de retournements
de situation lourds et d’un ennui inqualifiable. En gros, ce film,
c’est comme la pomme, du poison… |