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Vos
commentaires pour ce film
De l'art de transformer un ballet
limite grangnan en quelque chose de sensuel, flippant, limite dangereux.
Décidément, Aronosfky carbure à un truc étrange
mais efficace... le talent sans aucun doute. Et il est bien accompagné
par une Natalie Portman égale à elle-même: superbe
et crédible.
Une étrange histoire de dépassement de soi, de frustration
et de gentille fille, trop sage, qui se transforme en être vénéneux
et sensuel mais qui n'assume pas la transformation. Même Vincent
Cassel n'est pas trop insupportable, c'est dire.
A voir !
Marie A le 13 février 2011
Ah non pas du grand guignol !...
Nous sommes sorties de la salle abasourdies nous disant que c'était
trop, que c'était lourd...
Et puis le lendemain, le surlendemain les images les personnages reviennent
: elle, Natalie Portman avec son immense désir de perfection qui
l'a murée en elle même, l'empêchant de vivre, la précipitant
dans la folie et la danse avec le ballet magnifique du cygne noir.
Bien sûr, il y a trop de sang, d'images presque insoutenables mais
une évocation moins crue n'aurait peut-être pas été
assez convaincante.
C'est du vrai cinéma, du cinéma talentueux servi par de
superbes acteurs.
Nicole C, le 12 février 2011
Sacrée tragédie, je n’aime pas
la danse classique mais les séquences de danse étaient magiques,
Vincent Cassel en chorégraphe manipulateur est magnifique.
Entre réalité et fantasmes, Nina (Natalie Portman) danseuse
obsédée par la perfection, à en devenir malade au
point de se voir pousser des plumes, et avoir les pieds palmés
tant elle s'identifie à son rôle. Certaines scènes
sont violentes, peau écorchée, ongles fendus et autres joyeusetés
s’offrent en gros plans. Nina qui aborde une sexualité difficile
est partagée entre une mère qui l'étouffe complètement
et son désir de briller, alors qu'elle manque de maturité
et d'indépendance. L’atmosphère en demi-teinte, oscillant
entre le bien et mal est très éprouvante. A la fin je n'ai
pas compris qui était mort le cygne noir ou le cygne blanc.
Dominique P, le 19 février 2011
La beauté de Portman n'y aura rien changé... ce n'est pas
le cinéma qui me transporte. Ou bien alors sur des rivages qui
n'ont rien d'enchanteur. Mise en image d'une femme que des exigences extrêmes
amènent à perdre pied, coincée entre une mère
dévoreuse, étouffante, et une sexualité sans soleil.
La chorégraphie permet tout au plus la symbolique de l'ange et
du démon. Dommage qu'elle n'ait réussi à insuffler
un peu de transcendance à cet enfermement pesant.
Hélène gc, le 26 février 2011
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