Beginners

Mike Mills

L'histoire

Oliver, illustrateur a Los Angeles, collectionne les déceptions amoureuses. Quand son père, Hal, tire sa révérence après avoir fait son coming-out a 75 ans, Oliver se penche sur ses relations familiales et ses échecs sentimentaux. Et il hérite d’un chien philosophe et bavard. La dépression guette. Jusqu’au jour où il rencontre Anna…

Avec

Ewan McGregor, Mélanie Laurent, Christopher Plummer

Sorti

le 15 juin 2011

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Nombril charmant

 

Mike Mills raconte sa vie, la perte de son père, sa rencontre avec sa petite amie, son amitié avec… un chien ! Celui-ci est assez drôle, plutôt tendance "vieux sage" dans ses propos (si, si, il parle (enfin, presque)), il est aussi tout à fait charmant, le toutou de cinéma craquant, un rêve.
La petite amie, eh bien c’est tout de même Mélanie Laurent qui se glisse dans le personnage. Et Mélanie Laurent, elle est tout à fait charmante elle aussi. Au début elle ne parle pas, puis si. Dans les deux cas, elle a du caractère, de l’originalité, ne prend pas la tête du héros, c’est la petite amie de cinéma rêvée. Il semble que le personnage n’est pas inspiré par la vraie femme de Mike Mills. Je serais celle-ci, je me méfierais, ou au moins je ferais (un peu) la tronche. Mais je ne connais pas la vraie femme de Mike Mills et il à peu près certain qu'elle se moque complètement de ce que j'en pense.
Le père, qui meurt mais en flash-back, annonce son homosexualité à son fils et à son entourage à soixante-quinze ans. Ce n’est pas commun, mais c’est réel, le père de Mike Mills l’a fait dans la vraie vie. On ne sait pas comment était ce père réel et gay, mais dans le film, il a les traits de Christopher Plummer, c’est à dire un vieil homme digne et drôle, vraiment charmant lui aussi (ça commence à faire beaucoup, tous ces gens charmants), un père qui ne juge pas son fils, qui est parfois plus jeune que lui dans ses attitudes, bref, un père de cinéma dont pas mal de jeunes hommes rêveraient.
Et puis, il y a le héros. Il n’élève jamais la voix, il a une tolérance à toute épreuve, il est très mignon (Ewan McGregor) et charmant avec tous ceux qui l’entourent, même lorsqu’il est triste. Un mélancolique de cinéma comme on pourrait en rêver.
Tout ceci est donc un peu uniforme, un peu centré sur le personnage principal qui n’est autre que Mike Mills lui-même (si vous avez suivi, vous l’avez compris). Il y a un côté "je me regarde le nombril" pas forcément désagréable, mais pas non plus très passionnant. Le charme opère… ou pas.

 

 

 

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