Bad Boy Bubby

Rolf De Heer

L'histoire

Séquestré depuis sa naissance par sa mère, Bubby ignore tout du monde extérieur qu’il croit empoisonné. L’arrivée de son père, dont il était tenu éloigné, va bouleverser sa vie. Le jour de ses 35 ans, Bubby va enfin sortir. Il découvre un monde à la fois étrange, terrible et merveilleux où il y a des gens, de la pizza, de la musique et des arbres…

Avec

Nicholas Hope, Claire Benito, Ralph Cotterill

Sorti

le 1er novembre 1995


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1 (janvier 2021)

Radical

 

Pour les amateurs d'un cinéma radical, déjanté, unique en son genre, à la fois effroyable et à l'eau de rose, ce film australien est devenu culte, et on peut le comprendre. Véritable cauchemar toute la première demi-heure, il se transforme ensuite en un périple initiatique pour le personnage principal, cristallisant à lui tout seul les absurdités d'une société gangrénée par le paraître, et parvenant à s'élever moralement, intellectuellement et sentimentalement, entrainant dans cette rédemption tous ceux qui l'entourent et le suivent. Trop long (particulièrement le cauchemar qui ouvre le film, répétitif et usant) et versant ensuite vers un côté quasi christique, le film est tout de même drôlement singulier, parfois d'une énormité stupéfiante (le rapport à la mère (avec la mère) peut donner des nausées au spectateur), parfois d'un angélisme sirupeux (la communication du personnage principal avec les handicapés), mais très souvent surprenant dans son traitement. C'est le film d'une vie, le chef d'œuvre de son réalisateur. A voir, incontestablement. On peut détester, on peut ne pas supporter, mais on peut aussi être séduit par l'univers que le réalisateur est parvenu à installer…

 

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