Avatar : la voie de l'eau °

James Cameron

L'histoire

Se déroulant plus d’une décennie après les événements relatés dans le premier film, AVATAR : LA VOIE DE L’EAU raconte l'histoire des membres de la famille Sully (Jake, Neytiri et leurs enfants), les épreuves auxquelles ils sont confrontés, les chemins qu’ils doivent emprunter pour se protéger les uns les autres, les batailles qu’ils doivent mener pour rester en vie et les tragédies qu'ils endurent.


Avec (ou sans)

Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver, Stephen Lang, Kate Winslet, Cliff Curtis, Jack Champion, Britain Dalton

Sorti

le 14 décembre 2022


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Le monde des Schtroumpfs
revisité par Giacometti,
c'est le néant de l'imaginaire.

 

Pas un film pour les prostates fatiguées… Un peu plus de trois heures interminables de déluge d'images dont beaucoup sont gorgées d'eau.
Les grands schtroumpfs revisités par Giacometti sont encore là et on ne voit qu'eux, à part un humain qui se fait appeler Spider (pas man), et toutes les étranges bébêtes peuplant la planète Pandora (mince, toujours pas d'Ava Gardner en vue).
La morale est toujours la même, c'est pas bien de détruire la Nature (on est tous d'accord) et la guerre non plus c'est pas bien, mais quand il faut défendre son bout de gras, sa petite famille et son territoire, on peut laisser de côté son pacifisme pour aller dégommer quelques braves soldats qui n'ont rien demandé et sont à peu près aussi efficaces que les armées de robots blancs et noirs dans Star Wars. Tiens, Star Wars… Déjà que le scénario de la saga interplanétaire en 9 chapitres n'était pas bien passionnant (à part le "je suis ton père"), on a le droit ici à une resucée à peine déguisée de l'histoire d'une gentille peuplade attaquée par de très vilains méchants qui ont des moyens énormes mais pas de cœur, et bien sûr les gentils résistent, vont résister, ont résisté, avec leur moyens. Ils sont aussi en harmonie avec les créatures animales et pourtant hyper intelligentes, et ça aide pour bouter l'envahisseur.
Tout ça est très beau, paraît-il. C'est ce qui se dit. Perso, je trouve qu'effectivement les décors sont impressionnants, une vraie campagne de pub de l'office de tourisme Pandorien, mais les Na'vi (les grands schtroumpfs) sont tout de même bien rigides. Tous goalés comme des mannequins anorexiques, manquant de chair et de grâce dans les mouvements. Seuls les visages ont de l'expression, et encore… ça reste tout de même très basique : content, hyper-content, soucieux, pas content, pas content du tout, triste, très très triste… Quand on pense que Kate Winslet et Sigourney Weaver (elle "joue" une ado !) sont cachées là-dessous, on se dit que décidément, les effets spéciaux sont (un peu) la mort du cinéma.
Mais le pire, et le plus compliqué à supporter, c'est la longueur des séquences. Tout est étiré au maximum pour bien montrer les montagnes de dollars englouties dans la production. Le suspense s'évanouit dans ces répétitions de courses poursuites, de bagarres, d'explosions… Au secours, c'est le néant de l'imaginaire.

 

Vos commentaires pour ce film

De retour sur Pandora,
Cameron raconte la même histoire, le scénario reste simple dans ces univers merveilleux,
Les rapports entre les personnages sont charmants,
Il y a les bons les Na'vis et les Avatars,
Les mauvais les humains,
Entre les deux des enfants hybrides,
Sans émotions, mais je me laisse porter dans ce merveilleux monde marin,
Des effets spéciaux, des décors, de l’ambiance aux sonorités douces et harmonieuses naissent des scènes magnifiques,
Avec des sons guerriers, certaines scènes sont très violentes
Une histoire qui donne des leçons sur la famille mais aussi des messages écologiques et tout est mis en place pour un troisième Avatar


Dominique P, le 24 décembre 2022

 

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