Avatar

James Cameron

L'histoire

Sur la lointaine planète de Pandora, Jake Sully, un héros malgré lui, se lance dans une quête de rédemption, de découverte, d'amour inattendu, dont l'issue sera un combat héroïque pour sauver toute une civilisation.

Avec

Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver, Stephen Lang, Michelle Rodriguez, Giovanni Ribisi

Sorti

le 16 décembre 2009

Feu d’artifices

 

C’est un spectacle hors du commun, une profusion d’images splendides, le résultat d’un énorme travail de création pour parvenir à faire croire à un monde furieusement exotique, forêt peuplée de créatures extraordinaires, dans un décor proprement hallucinant, dont certains éléments sont allègrement copiés des films de Miyazaki. A l’intérieur de cet univers, Cameron a imaginé une histoire qu’aurait pu aussi commettre un Luc Besson en pleine forme… Le combat pour la vie, l’opposition entre les méchants, des militaires musclés et stupides alliés à des vilains exploiteurs de richesses naturelles, et les gentils, des êtres purs en osmose avec la nature qui les accueille… C’est à la fois très beau et d’une naïveté dérisoire, déjà vu un millier de fois, c’est Tarzan, Matrix, Le nouveau monde, Little big man et d’autres mythes bien mélangés, remixés à la sauce numérique (la 3D est-elle vraiment nécessaire ? Elle assombrit la lumière et rétrécit l’écran) ; le tout raconté de façon simple pour que toute la famille puisse bien comprendre. C’est du cinéma populaire, qui va de toute évidence faire un carton au box-office et probablement faire plus d’effets sur les consciences pour la sauvegarde de l’équilibre planétaire que n’importe quel sommet international, à Copenhague ou ailleurs… Mais cinématographiquement, c’est finalement assez pauvre, et du point de vue du scénario, c’est même pratiquement nul, en tout cas d’une originalité proche du néant.
Mais si l’on est de bonne humeur pour avaler toutes les couleuvres et autres balises attendues du récit, on peut se réjouir du spectacle, pleurer comme un enfant, s’extasier et frémir, comme devant un feu d’artifice…
On peut aussi, avec le plaisir non dissimulé du crachat dans la soupe, trouver tout lamentable, en commençant par les publicités diffusées avant le film et le sponsorisant (une boisson chimique "light", un jeu sur console, un machin qui ressemble à un téléphone portable mais je n’en suis pas sûr), en totale contradiction avec l’esprit écologique de la morale finale…

Vos commentaires

Nous sommes en dehors de toute critique, car cette fois-ci nous plongeons dans une autre dimension, le cinéma de demain arrive, c'est terrifiant, ce mot est utilisé pour attirer votre attention alors je poursuis, terrifiant car avec peu d'effort nous sommes acteurs de ce qui se passe, et non pas spectateur, bien sûr, en tant qu'acteur nous n'apporterons rien de plus au scénario qui mérite critique ou éloge, mais nous dépassons bien le stade du spectateur qui peut se plonger dans le film. Nous pourrions dire acteur visuel des actions ! Et ce qui est terrifiant c'est que j'avais l'impression d'être dans l'environnement du film !
Le futur sera des toiles encore plus grandes, une 3D sans lunettes, une insonorisation pointue et précise, même si il ne faudra pas oublier la 2D qui évitera de ce croire dans une autre "4ème dimension" !
Coucou à Didou et Julian avec qui nous avons partagé ces 2h40 sans voir vu le temps qui passe.

Pierre L. le 19 décembre 2009

Dès que les hommes ont inventé un moyen de transport, ils sont allés foutre la merde chez les voisins, quelques fois avec un prétexte religieux, mais toujours pour leur piquer leurs richesses en se comportant comme des sagouins.
Ce n'est donc pas extraordinaire d'imaginer que, dans un futur proche, nous allions piller d'autres planètes (après avoir dégueulassé la nôtre) et trucider leurs habitants en disant qu'ils sont des sauvages et que nous, nous sommes civilisés.
Donc le scénario n'est pas original, la cohabitation des scientifiques et des militaires est stupide et les militaires sont des gros cons comme d'habitude. Donc film à jeter ? Pas si simple.
Cameron a inventé un monde, ses habitants doux, magnifiques et attachants, ses animaux extraordinaires, ses montagnes volantes... La 3D nous plonge dedans et les réveils obligatoires du héros (pipi, manger...) deviennent vite pénibles d'autant que la 3D dans la base militaire est désagréable.
La fin est invraisemblablement heureuse mais on sort de là en se disant qu'on a envie d'y retourner sur cette planète magique. Alors, on peut dire que le film est assez réussi dans son genre.

Elisabeth S., le 26 décembre 2009

C'est un film surprenant, plein de vie avec du suspense et beaucoup d'enthousiasme !
J'ai vraiment adoré ce film, c'est un bon film
Allez le voir (pas spécialement en 3 D)

Julian R, le 27 décembre 2009

Alors vous prenez John Wayne, époque "Bérets Verts" (ou rouge, ou bleu) genre très méchant et encore plus con que ça. Vous rajoutez une brave tribu indienne, bons sauvages, un peu arriérés quand même, proches de la nature tout ça. Quelques rites d'initiation pour devenir un homme (enfin un na'vi) pour faire joli, une dénonciation à peine lourdingue de la guerre d'Irak et des mechooons américains. Bref, une suite de poncifs pathétiques. Je suppose que les scénaristes étaient en vacances, mais là quand même 12 ans à glander ... Cameron nous avait habitué à mieux: des débauches d'effets spéciaux au service d'une histoire. Là, que pouic!
Ah oui, j'oubliais: les images sont superbes, dommage qu'on ait l'impression d'être au milieu d'une attraction visuelle top chicos de grand parc d'attraction.
Bref, trop long, un brin chiant, moraliste au possible mais "choli" comme tout !

Marie A. le 3 janvier 2010

Qui n’a pas rêvé d’évoluer dans un autre monde magnifiquement beau et coloré. De bonnes idées comme de se connecter par prise capillaire aux animaux et aux arbres, des paysages à couper le souffle, un clin d'œil historique au génocide amérindien ou africain sans oublier le caricatural méchant GI qui veut faire sauter les gentils, mais un scenario prévisible et tres peu d’émotion. Ce film porte un message écologique et humaniste qu'il est toujours bon de rappeler.

Dominique P., le 4 janvier 2010