Australia

Baz Luhrmann

L'histoire

Fin des années 30. Lady Sarah Ashley, une aristocrate anglaise, arrive en Australie et découvre que son exploitation est au bord de la ruine. Pour la sauver, Sarah n'a pas d'autre choix que de s'allier à un "cow-boy" local un peu rustre...

Avec

Nicole Kidman, Hugh Jackman, David Wenham, Bryan Brown


Sorti

le 24 décembre 2008

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Si au moins c’était drôle…






Non, le mélo n’est pas un genre has been, on peut faire un beau mélo avec plein de sentiments, de drames et de larmes, on peut encore s’effondrer devant une histoire où les évènements contrarient la vie et les amours de personnages qui résistent tout de même au destin. On peut faire tout cela. Il faudrait simplement le dire à Baz Luhrmann qui, lui, n’y croit pas du tout. Il surcharge tout, et la moitié du temps il fait une parodie de ce qu’il est exactement en train de réaliser dans l’autre moitié du film. On a donc l’impression d’un petit malin qui vous raconte une histoire tout à fait sérieusement, puis qui s’arrête et tente de vous faire rire en vous expliquant comment tout ce qui pouvait émouvoir dans ce qu’il vient de vous montrer est finalement assez ridicule.
Le tout à grands coups de travellings dans tous les sens, et en morcelant les deux heures et demi en le plus grand nombre de séquences les plus courtes possibles, comme s’il craignait d’ennuyer le spectateur. Ses craintes sont justifiées, cependant ce n’est pas la longueur qui lasse, mais l’énervement constant de la mise en scène. Jamais l’image ne se pose, pour un instant de contemplation. Même les paysages (superbes, une vraie pub pour toutes les agences de voyage australiennes) sont filmées avec un siège électrifié sous les fesses du cameraman.
Nicole Kidman est parfaite, trop parfaite dans son rôle d’anglaise coincée, avec un parapluie extra-rigide lui traversant tout le corps, puis au fur et à mesure des évènements, s’arrondissant, s’adaptant aux rugosités de la vie australienne, bien aidée par un Hugh Jackman parfait lui aussi dans son personnage de baroudeur à qui on ne la fait pas, buriné autant de peau que de sentiments, mais qui cache au fond de lui un cœur prêt à s’enflammer…
Les clichés sont énormes, par moments grotesques, même pas drôles.
Il y a quelques années, Crocodile Dundee faisait également se rencontrer un aventurier australien et une femme en hauts talons. C’était idiot mais au moins cela faisait rire. Pas ici.


Retour vers les crocodiles...

   



Vos commentaires

Pas encore de commentaire pour ce film...Pas vraiment convaincue par le film. Belles images, acteurs magnifiques toujours propres sur eux, même après les folles chevauchées ....mais l'histoire est sans grande surprise. J'ai une impression de déjà vu avec un scénario banal.

Martine B. 5 janvier 2009

 


Un film d’aventures, destiné aux grands romantiques, pas désagréable malgré sa longueur. A voir au ciné pour les superbes paysages, sans oublier l’évocation du monde mystérieux des aborigènes et le scandale de la "génération volée".

Dominique P. 8 janvier 2009

 

Tu es effrayant !!! le parallèle entre les 2 films est criant..... de vérité ou "au secours un esprit tordu!"
Bien vu cependant, autre parallèle que tu n'as pas évoqué, le maquillage des 2 mâles héros, aux yeux tous les 2!
Moi je préfère Wolverine (orthographe incertaine) à Drover!
Finalement je n'ai pas vraiment aimé Nicole Kidman non plus, elle a toujours les yeux rouges à l'intérieur, pas que dans ce film d'ailleurs. je crois que j'aurais préféré avec Meryl streep et Robert Redford...
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Isabelle M 8 janvier 2009

 

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