L’Attachement *

Carine Tardieu

L'histoire

Sandra, quinquagénaire farouchement indépendante, partage soudainement et malgré elle l’intimité de son voisin de palier et de ses deux enfants. Contre toute attente, elle s’attache peu à peu à cette famille d’adoption.


Avec

Valeria Bruni Tedeschi, Pio Marmaï, Vimala Pons, Raphaël Quenard, César Botti, Catherine Mouchet

Sorti

le 19 février 2025


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Un charme délicat

 

Cette histoire chorale qui voit une femme sans véritables ancrages finir par s'attacher à une famille, ou plutôt une tribu, est probablement dans l'air du temps, comme un air de "Ensemble c'est tout" de Gavalda remis au goût du jour. Sans doute les personnages ont un peu trop de douceur pour être pleinement crédibles. Et puis la fin est ratée, comme si la réalisatrice ne voulait pas quitter l'univers qu'elle a réussi à créer. Oui, certainement tout cela. Et pourtant, le film émeut, vous prend par un bout et ne vous lâche pas. Parce que les actrices et acteurs sont au diapason d'une délicatesse à laquelle ils ne sont pas habitués (plutôt le genre à en faire des caisses, mais pas là). Parce que l'histoire part en vadrouille, prend des chemins de traverse sans qu'on s'y attende (non, ça n'est pas qu'une femme indépendante qui se laisse charmer par un bout de bidule de six ou sept ans sur deux pattes). Parce que la caméra, qui pourtant ne fait rien de très original, sait tout de même prendre son temps et capter des regards, des fêlures, des petits bonheurs (et parfois des grands). Parce que c'est bien écrit, tout simplement. Peut-être est-ce le film à conseiller à tout un chacun et sans doute un peu trop consensuel. Et alors ? Je prends.

 

Vos commentaires pour ce film

J’ai été bouleversée, et très surprise de l’être.
J’ai souri, j’ai écrasé plusieurs larmes, j’ai adoré voir tout cet amour, tout cet attachement, ce malheur teinté de bonheur.
C’est la première fois où Valeria Bruni Tedeschi et Raphaël Quenart ne m’agacent pas, ils sont tout simplement émouvants. Toute cette tribu patchwork entre Rennes et Cancale me plaît, ces femmes ces hommes, ces enfants. Ces femmes fortes et fragiles, solidaires et parfois perdues, de toutes les générations, du bébé à la mère de 80 ans qui a traversé plusieurs époques.
Le cinéma ça sert aussi à vivre des vies qui nous sont étrangères dans une salle avec des inconnus qui sont émus comme nous.


isabelle E-C, le 15 mars 2025

 

Envoyez votre commentaire