Astérix aux jeux olympiques °

Thomas Langmann, Frédéric Forestier

L'histoire

Pour remporter les Jeux Olympiques et permettre au jeune Alafolix d'épouser la Princesse Irina, Astérix et Obélix devront affronter le machiavélique Brutus, fils de César, au cours d'une Olympiade.

 

Avec

Clovis Cornillac, Gérard Depardieu, Alain Delon, Benoît Poelvoorde

Sorti

le 30 janvier 2008

La fiche allociné

 

 

 

La critique d'al 1
La médaille de la daube

Comment dit-on nul en gaulois ?
L’ensemble est pachydermique, d’un humour immensément laborieux, avec des apparitions de pseudo-stars absolument vaines et pas drôles (pipolisme-sarkozisme ? (merci Carole (private-joke))).
Clairement, les producteurs (on ne peut pas décemment parler de réalisateurs) ont cherché à retrouver l’ambiance de l’excellent film de Chabat (Mission Cléopâtre), qui respectait l’esprit de Goscinny, avec un humour ravageur. mais il ne suffit pas de chercher, encore faut-il le trouver. Et là, c’est la catastrophe. Hormis une ou deux scènes réussies, tout le reste tombe à plat. Pas de rythme, pas de surprises, pas un seul rire dans la salle. Même Poelvoorde n’est pas drôle, aux prises avec des répliques mollassonnes, et Delon, sans être ridicule, parvenant de temps à autre à s’auto-parodier, ne rentre jamais vraiment dans son rôle.
Depardieu a l’air de s’ennuyer, Cornillac en Astérix est insignifiant, les deux tourtereaux (Stéphane Rousseau et Vanessa Hessler) sont légèrement décoratifs mais aussi expressifs que des amphores, José Garcia est affligeant (tellement affligeant à vrai dire que je ne l’avais pas reconnu), Franck Dubosc parvient à faire une référence à Camping (c’est dire la hauteur de l’entreprise...), Elie Semoun se croit sur un plateau télé et Jean-Pierre Cassel est totalement transparent en Panoramix. Le seul à faire sourire, c’est Jamel, que l’on voit deux minutes à la fin.
Le premier Astérix, celui de Zidi, était lui aussi très lourd, mais il affichait son premier degré, son mauvais goût. Celui-ci n’assume rien, il étale sa médiocrité en tentant de la dissimuler sous les décors et les effets spéciaux, qui sont bien loin d’être époustouflants.
 

 

 

 

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