L'Amour ouf

Gilles Lellouche

L'histoire

Jackie et Clotaire grandissent entre les bancs du lycée et les docks du port. Elle étudie, il traine. Et puis leurs destins se croisent et c'est l'amour fou. La vie s'efforcera de les séparer mais rien n'y fait...


Avec

Adèle Exarchopoulos, François Civil, Mallory Wanecque, Malik Frikah, Alain Chabat, Elodie Bouchez

Sorti

le 16 octobre 2024


La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

Débauche d'énergie

 

On croirait le film fabriqué à l'époque qu'il décrit. Les années 80/90, violentes, avec une esthétique clipesque, ne jouant pas dans la subtilité. Lellouche cherche à accrocher le spectateur, en multipliant les contrastes, débauche d'énergie/intimité, violence extrême/humour, action badaboum/philosophie de comptoir, on se croirait dans un mélange de Lelouch et de Besson qui lorgnerait sur un cinéma américain tendance Danny Boyle.
La première partie, lorsque les deux personnages principaux sont jeunes et se rencontrent, est nettement plus convaincante que la deuxième, avec pourtant deux acteurs pleins d'allant mais finalement sous employés, noyés sous un déluge d'effets bruyants et de bastons à n'en plus finir.
On pourrait reprocher au film de glorifier un voyou un peu bas de plafond, mais ça n'est pas le premier à le faire, et plus encore qu'un défaut de morale, c'est bien d'un manque de finesse et de modernité dont souffre l'ensemble.

 

Vos commentaires pour ce film

J’ai été bouleversée, ce film m’a touché au cœur.
Un film où la violence, la musique et l’amour se partagent la vedette. Des personnages forts et attachants, adolescents puis adultes dans les années 80 et 90, avec une reconstitution sensible de cette période dans le nord de la France.
La musique très présente entraîne une immersion totale dans une autre époque.
J’ai fini les larmes aux yeux.


Isabelle E-C, le 20 octobre 2024

 

C’est vraiment par accident (plus de places pour « L’histoire de Souleymane », que je voulais tellement voir) que j’ai commencé de regarder ce film… pour sortir de la salle au bout d’une heure et demie, c’était déjà trop, abrutie par la bande son, ennuyée par cette histoire dont on a compris tout de suite comment elle finirait (ah, l’amour salvateur, à l’eau de rose finalement, si ce n’était cette violence spectacle) et décidément désespérée par ce qui fait l’enthousiasme de certains et de certaines. Quel horrible cinéma, même pas crédible, cousu de fil blanc et assommant. On ne m’y reprendra plus…

Isabelle C, le 5 novembre 2024

 

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