2012

Roland Emmerich

L'histoire

L'héroïque bataille d'un groupe de survivants à la suite d'un cataclysme planétaire...

Avec

John Cusack, Chiwetel Ejiofor, Amanda Peet, Oliver Platt, Thandie Newton, Danny Glover, Woody Harrelson, Thomas McCarthy

Sorti

le 11 novembre 2009

La fiche allociné

 

 

La critique d'al 1

La fin du monde en fauteuil

 

Plus de deux heures trente pour raconter l’histoire d’un pauvre quidam divorcé qui tente de renouer avec son ex-épouse (qu’il aime toujours, évidemment) et par la même occasion, de rétablir une relation affectueuse avec ses enfants, c’est un peu long. Bien sûr, c’est un film américain destiné aux sorties en famille, il n’y a donc pas de suspense quand à l’issue de la quête de ce looser en apparence qui va se révéler un véritable héros, avec des aptitudes hallucinantes pour conduire toutes sortes de véhicules en terrain parfaitement hostile, de préférence sous une pluie d’objets divers et variés (voitures, camions, morceaux d’immeubles, lave en fusion, etc).
Notre fier chevalier des causes perdues et des temps post-modernes emmène ex-femme, enfants et même le petit ami de sa chère et tendre, qui n’est pas si mauvais bougre, finalement, puisqu’il a la décence de disparaître pour laisser le couple se reformer (oh, mince, je vous ai dit la fin… mais malins comme vous l’êtes, vous l’aviez deviné, non ?). Pourtant, ce voleur d’épouse est un chirurgien esthétique, profession (au cinéma) symbole de lâcheté, d’inutilité et de mesquinerie. Et ici, non, il n’est rien de tout ça. Cette mise à mal (loin d’être douloureuse, tout de même) d’un cliché va de pair avec d’autres aspects du récit, qui se veulent légèrement provocateurs mais qui, somme toute, sont politiquement très corrects, et quelque peu indigestes. Le président des Etats-Unis (ah oui, c’est un autre personnage, un peu secondaire) est noir, sa fille également, célibataire et très agréable à regarder ; et le savant jeune, beau, idéaliste et tout bien comme il faut, est noir aussi. Vous voyez ce qu’il va se passer ? Et bien vous avez raison. On aurait pu rêver à un gros bazar sentimental et ambigu, le savant avec l’ex-épouse, pendant que le héros-looser-mais-héros-quand-même s’envoie en l’air avec le chefaillon rondouillard devenu maître du monde après la disparition du président des Etats-Unis et du vice-président.
Bref, le scénario ultra-conservateur est nullissime, les dialogues font parfois hurler de rire silencieusement à cause de leur ringardise au 2012ème degré. Mais pour tout dire, on n’est pas venu pour cela, on se doutait bien qu’Emmerich n’était pas devenu Altman, on est là pour les effets spéciaux, pour voir des immeubles s’écrouler, des autoroutes plier et s’enrouler sur eux-mêmes, la terre s’entrouvrir et engloutir des villes entières, les océans se déchaîner et dévaster la civilisation… De ce point de vue-là, on est servi. C’est impressionnant. Mais on s’en moque complètement, il n’y a aucune peur, aucun suspense, aucune surprise. C’est affligeant de confort.

 

 

 

 

 

 

Vos commentaires

Attention ce qui suit dévoile des moments "clé"de l'intrigue!
Les images sont époustouflantes, la terre se soulève , se fend en engloutissant personnes, voitures, immeubles, ou bascule dans la mer par régions entières.......une escouade d'hélicoptères surgit, transportant dans les airs des girafes et des éléphants..Un tsunami submerge l'Himalaya..On en prend plein la vue et on ne s'ennuie pas.
C'est la fin du monde, mais les valeurs sont respectées et les américains ne pensent pas qu'à baiser eux, ils sauvent leur famille et leur petit chien. Les gentils seront presque tous sauvés avec un petit coup de bol de temps en temps. Le président des états unis choisira de mourir avec son peuple, c'est beau, il aurait pu se tirer avec air force one. La mort du deuxième mari de la dame était inévitable pour permettre la reconstruction d'une famille traditionnelle et une happy end. La mort du gros riche égoïste et méchant est plus subtile car il tente de sauver son fils . De toute façon il était russe et il avait un accent épouvantable. De la même façon le jeune chercheur indien qui avait donné l'alerte sera oublié dans le ramassage des gens à sauver. Le gentil héros scientifique (il y a deux héros parce que le film dure deux heures) consolera la fille du président, ça tombe bien ils sont noirs tous les deux, c'est pas parce que c'est le chaos que les blancs et les noirs vont se mélanger....


Elisabeth S. le 11 novembre 2009

 


Comme toujours un couple en rupture qui se ressoudera dans l'épreuve, un président des Etats Unis qui joue les héros... L’histoire est très nunuche, très bébête, mais les effets spéciaux sont bien réussis.
Tremblez maintenant… Les astronomes surveillent de très prêt un astéroïde appelé Apophis, qui a une chance sur 45.000 d'entrer en collision avec la Terre le 13 avril 2036


Dominique P. 17 novembre 2009

 


Des effets, pas toujours réussis en terme de flammes, les limites du numérique pour imiter les lumières du feu à des hautes températures fait défaut ! Défaut également visible dans star Wars Episode 3 sur la lave !
Puis un scénario mince, mais pas de surprise à ce niveau, au vu du titre et des bandes annonces, néanmoins les 2 heures passent rapidement !


Pierre L. 18 novembre 2009

 

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